ChrisPhot

Biographie

Portrait de l'artiste Christophe Chabot.

Suite à ma formation d’ingénieur électrotechnicien, c’est au cours de mes quelques années passées dans l’industrie, dans une grande société en Allemagne, que la photographie prend une place importante dans ma vie. Autodidacte jusqu’alors, je décide d’étudier à la Glasgow School of Art auprès de Thomas Joshua Cooper, l’un de mes maîtres, d’où je sors diplômé en 1992.

Depuis lors, aux côtés de mes expositions, mon activité d’enseignant me conduit, d’une autre manière, à transmettre, autant que faire se peut, ma compréhension du monde. L’édition en septembre 2022 de mon premier livre, Passheim, métaphore d’un tournant de ma vie, est une étape importante de mon parcours.

Mon atelier, la Webershütte, est depuis quelques années un lieu de rencontre et d’échange ouvert aux artistes et aux créateurs engagés. En décembre 2023, il accueille son premier Sacré marché de Noël de créateurs.

Principaux travaux :
U.S.W., Allemagne 1991-94 ; La palissade, Centrafrique 1991-98 ; Au-delà de nulle-part, Autriche 1992-99 ; Territoires de l’incertain, République tchèque 1995-2005 ;
Heer der Steine, Autriche 1999- 2012 ; Commun jardin, Sélestat / Alsace 1999-2003 ; De vous à moi, Roumanie, 2004-2010 ; Un noyau de nuit, Alsace, 2008 ; Sur le Fil, Ladakh, Inde,2019 ; Passheim, Le Grand Ried, Alsace, 2014-2018 ; Les mois sont d’images, depuis 2007

Mes territoires

La photographie, pour moi, est indissociable d’une activité physique. La relation corporelle à l’environnement, la perception de l’espace, l’accumulation d’impressions visuelles et sensuelles constituent un ensemble d’expériences étroitement liées à mes recherches. Cette communion personnelle avec un territoire est à la source de mes prises de vue.

Je travaille ainsi d’une manière spontanée. Le lâcher prise est essentiel pour évacuer le mental et restituer en images des sensations parfois fugitives. Ces dernières deviennent de la sorte, pour moi comme pour le spectateur ouvert au voyage intérieur, un miroir de nous-mêmes, dévoilent alors peut-être à chacun quelque chose de l’ordre de l’intime qui le dépasse.